Le train d’ordonnances 2016 de la politique agricole propose une baisse de la protection à la frontière pour plusieurs matières premières agricoles. Ainsi, le maïs grain et le triticale sont concernés, tout comme les brisures de riz qui concurrencent les céréales fourragères indigènes. Des aspects « scientifiques » sont mentionnés dans les commentaires, sans avoir jamais été discutés au sein de l’interprofession. Pour les huiles minérales, proposition est faite de faciliter les importations provenant des pays les moins développés (LDC), ce qui pourrait créer une pression sur les huiles indigènes. Notre prise de position sera publiée sur notre site internet dès que nous l’aurons envoyée. En cas de question, merci de vous adresser au secrétariat. Documents officiels

Selon les recensements de swiss granum, la quantité de céréales panifiables propres à la panification de la récolte 2015 dépassait d’environ 50'000 t les besoins des meuniers. Afin d’éviter une baisse des prix, la FSPC a décidé de déclasser près de 53'000 t de blé panifiable en trois tranches. Ainsi, 27 entreprises ont participé à ces déclassements entre octobre 2015 et mars 2016, pour 13'000 t de blé de classe Top, 27'000 t de classe I et 13'000 t de classe II. Il ne devrait vraisemblablement plus y avoir de déclassement pour la récolte 2015. Les déclassements sont financés par le fonds d’allègement de marché de la FSPC. Infos des déclassements 2015

Lors de la conférence ministérielle de l’OMC à Nairobi en décembre 2015, la décision a été prise de supprimer les soutiens à l’exportation dans le cadre de la loi chocolatière d’ici à 2020. La FSPC, en collaboration avec les partenaires de la filière et l’Administration, est à la recherche d’une alternative qui permette d’utiliser de manière efficace les montants mis à disposition par la Confédération, afin de conserver les parts de marché. Ainsi,  la préoccupation principale de la FSPC est de conserver l’écoulement de 45'000 t de céréales panifiables suisses en maintenant la charge administrative à un niveau faible. Informations sur la loi chocolatière dans la filière céréalière.

L’huile de palme est omniprésente. Le Conseiller national Markus Hausamman a déposé, en décembre 2015, une interpellation au sujet de l’huile de palme dans l’alimentation. Cette interpellation a été soutenue par des Conseillers nationaux de plusieurs partis. Dans un « point de vue » destiné aux médias, Markus Ritter rend attentif aux conséquences éthiques, écologiques et économiques d’une éventuelle facilitation des importations d’huile de palme de Malaisie en Suisse. Sur notre site internet, vous trouverez une synthèse des interventions politiques, des contenus médiatiques et des informations à ce sujet. Dossier ALEA Malaisie.

Dès le 1er janvier 2016, l’huile de palme doit être déclarée sur les denrées alimentaires emballées. Plus les consommateurs seront conscients que l’huile de palme dérange et qu’il faut s’abstenir d’acheter des produits en contenant, plus l’intérêt de la part de l’industrie agro-alimentaire sera grand d’utiliser des huiles indigènes. Pour la vente « en vrac », la loi sur les denrées alimentaires prévoit que les informations doivent pouvoir être données oralement (par exemple pour les biscuits et les pâtisseries).

Toutes les personnes intéressées à la culture du maïs sont invitées à la journée du Cercle international d’informations des producteurs de maïs (IMIR). L’IMIR est une plateforme d’échange d’informations au sujet de la production de maïs et regroupe des producteurs de Suisse, d’Allemagne et de France. En 2016, les thèmes principaux seront l’influence de la rotation sur les résidus de produits phytosanitaires dans les eaux, les aspects économiques de l’irrigation et les avantages inconvénients des semis sous litière. La journée de l’IMIR aura lieu le 22 février 2016 à Aesch. Vous trouverez les détails et l’invitation ici. Merci de vous inscrire auprès de la FSPC par téléphone (031 381 72 03), fax (031 381 72 04) ou E-mail (info@fspc.ch).

L’Information suisse sur le pain a publié deux nouveaux textes spécialisés et rédigés par une diététicienne. Celle-ci explique les valeurs nutritives des céréales et du pain, mais également comment le pain peut être intégré dans une alimentation saine et équilibrée. Ces textes nécessitent des bonnes connaissances en nutrition.